Les deux hommes ont souligné que leurs pays partageaient une position commune sur le futur de la Libye et sur la nécessité de lancer une phase de négociation entre le Conseil national de transition (CNT, opposition) et le régime de Mouammar Kadhafi.
"Nous avons toujours soutenu une position unifiée qui pourrait accélérer le processus diplomatique, politique et militaire, afin d'arriver le plus vite possible à la phase post-Kadhafi. C'est pourquoi il est crucial pour nous, les alliés, de maintenir une position commune et de témoigner de notre unité", a indiqué M. La Russa, lors d'une conférence de presse conjointe.
De son côté, M. Longuet a souligné qu'il était essentiel de lancer des négociations entre le CNT et le régime de Kadhafi, afin de parvenir à une solution politique permettant de donner naissance à une nouvelle Libye sans Kadhafi.
Sur la durée des opérations de l'Otan en Libye, M. Longuet a indiqué qu'il était contre-productif de faire preuve d'impatience en imposant une date limite.
"Le temps et la patience sont deux facteurs déterminants pour le succès de la mission en Libye", a-t-il ajouté.
