Le ministre a fait savoir jeudi que seul le décret 2010-141 du 24 mars 2010 régit les bois de rose à Madagascar et toutes les dispositions prises antérieures sont abrogées par ce décret.
« L'exploitation, la coupe, le transport, la commercialisation et l'exportation de bois de rose et de bois d'ébène sont interdits. Toutes personnes s'adonnant à la coupe, à l'exploitation et à l’exportation des bois de rose et d'ébène sont passibles de poursuites pénales », stipule le décret.
« Même moi, ministre de l'Environnement et des Forêts ne peux prendre une disposition exceptionnelle en faveur de quiconque donnant un agrément contraire à ce décret », a martelé le général Herilanto Raveloharison en ajoutant que la référence pénale concernant cette affaire est le décret forestier du 25 janvier 1930.
Le ministre a expliqué qu'ils existent cinq catégories de bois à Madagascar. La première catégorie concerne les bois spéciaux comme les « Hazo malama », « Komanga », et « Masonjoany », qui ne peuvent être ni coupés ni vendus. Il n'y a aucune autorisation concernant l'exploitation de ces bois pour leurs endémismes.
La deuxième catégorie classifie les bois de menuiseries fines. Ce sont les bois précieux, à savoir le palissandre, le bois de rose et le bois d'ébène. Les bois de rose et les bois d'ébènes sont déjà régis par le décret susmentionné par le ministre.
Le ministre a affirmé que l'exploitation du palissandre est autorisée à Madagascar, mais cette autorisation est suspendue jusqu'à nouvel ordre parce que ce bois est en voie de disparition dans le pays.
Toutefois, malgré l'existence de ces interdictions, le trafic illicite de bois précieux en provenance de Madagascar a fait bruit partout dans le monde surtout depuis l'existence de la Haute autorité de Transition (HAT). Des indiscrétions révèlent que des personnalités importantes de la HAT sont impliquées dans ces trafics illicites de bois de rose.
