"Une cérémonie de signature officielle de la feuille de route se tiendra fin juillet à Madagascar", a déclaré le Dr Leonardo Simao à l'issue de sa rencontre lundi avec le Premier ministre de la transition, le général Camille Vital, et les hauts responsables des forces armées de la HAT.
Cette feuille de route, centre de zizanie entre d' une part les partisans de la Haute autorité de la transition (HAT) dirigée par Rajoelina, et d' autre part les mouvances des trois anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, depuis le mois de mars dernier, est prévue être présentée au Groupe internationale de contact le 6 juillet et au Conseil de paix et de sécurité de la SADC le 7 juillet, selon le Dr Leonardo Simao.
Jusqu' au 6 juillet, le Dr Leonardo Simao attend l'opinion des forces politiques malgaches sur cet amendement et leurs remarques seront transférées au Secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Salomao.
Cette feuille de route est une nouvelle feuille de route rédigée en janvier 2011 par la SADC et qui a été corrigée par Joaquim Chissano en mi-février, pour résoudre la crise politique malgache après l'échec des accords de Maputo et l'acte additionnel d' Addis Abeba signés en 2009 par les protagonistes.
La feuille de route a été paraphée par huit entités politiques malgaches en mars dernier et elle a été soumise à l'ordre du jour de la session extraordinaire de la SADC à Windhoek, Namibie le 20 mai dernier où il a été décidé de réunir toutes les parties prenantes les 6 et 7 juin dernier.
Confiée par la communauté internationale, la SADC, une organisation pour le développement des pays de l' Afrique Australe, mène des travaux de médiation entre les protagonistes de la cirse politique malgache depuis l' année 2009, le moment chaud de cette crise. Pourtant, les décisions qu'elle a prises ne plaisent pas en même temps aux deux camps protagonistes. Si l'un accepte la décision de la SADC l'autre la rejette.
La crise politique à Madagascar a débuté en décembre 2008, entre Marc Ravalomanana, président de la république de 2002 à 2009 et Andry Rajoelina, maire de la capitale de l'époque. Mais la crise est devenue une impasse entre d'une part la HAT de Rajoelina et d'autre part les trois mouvances depuis août 2009.
