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Les ministres de la CEDEAO en réunion "extraordinaire" jeudi à Abidjan

ABIDJAN – Une réunion "extraordinaire" des ministres des pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'ouvre à Abidjan pour examiner le projet de réforme de l'institution. L'annonce a été faite par le président de la Commission de la CEDEAO, Désiré Kadré Ouédraogo, au sortir d'une audience avec le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO. La réunion "extraordinaire" du conseil des ministres de la CEDEAO aura à débattre du projet de réforme de l'institution sous-régionale "dans la droite ligne des recommandations de la 43ème session ordinaire de la CEDEAO", a indiqué M. Kadré Ouédraogo. A l'issue de cette session qui s'est tenue à Abuja (Nigeria) en juillet 2013, il a été décidé de l'augmentation du personnel de la Commission "en élargissant, par exemple, le nombre de Commissaires qui devra passer de neuf actuellement à 15", a-t-il ajouté. Afrique de l'Ouest : un taux de prévalence contraceptive à 50% à l'horizon 2020

NIAMEY – Un projet régional de planification familiale appelé "Agir pour la planification familiale" en Afrique de l'Ouest a été officiellement lancé mercredi à Niamey, sous le patronage de la Première dame du Niger, Issoufou Malika, marraine du projet au Niger. D'un coût global de plus de 17 milliards de FCFA, le projet "vise à améliorer la santé des femmes en âge de procréer, afin de réduire, par la planification familiale, la mortalité des femmes en Afrique sub-saharienne, en général et au Niger, en particulier. Il s'agit particulièrement, de l'avis ses promoteurs, d'améliorer les conditions de vie des familles en Afrique de l'Ouest et notamment au Niger afin d'atteindre la prévalence contraceptive de 25% en 2015 et 50% en 2020.  Selon la directrice régionale du projet, près du 1/3 de la mortalité et morbidité maternelles seraient évitées si les femmes avaient accès à la contraception.

 Centrafrique : le Conseil de sécurité appelé à renforcer la lutte contre l'impunité

NEW YORK  – De hauts responsables de l'ONU ont appelé le Conseil de sécurité à renforcer les mesures prises pour lutter contre la violence et l'impunité en République centrafricaine, lors d'une séance consacrée à ce pays d'Afrique. "Il faut envoyer un signal fort aux auteurs de ces crimes atroces qu'ils devront rendre des comptes. La communauté internationale ne devrait épargner aucun effort et utiliser tous les outils à sa disposition", a déclaré la représentante spéciale du secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui. "Il est crucial d'assister les autorités de transition à restaurer l'ordre et à établir une réponse judiciaire aux violations actuelles. Cela est indispensable pour éviter davantage de violences et commencer à rétablir la confiance entre communautés", a-t-elle ajouté devant les membres du Conseil de sécurité.

 Centrafrique : l'ONU annonce la composition d'une commission d'enquête

 NEW YORK – Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a annoncé la composition de la Commission internationale chargée d'enquêter sur les violations des droits de l'Homme en République centrafricaine depuis le 1er janvier 2013. La Commission d'enquête sera composée de trois experts de haut niveau, à savoir le Mexicain Jorge Castaneda, la Mauritanienne Fatimata M'Baye, ainsi que le Camerounais Bernard Acho Muna, qui présidera la commission. Les trois membres de la commission vont se rendre très bientôt à New York, où ils rencontreront le secrétaire général. Ils se rendront ensuite à Genève et à Bangui, a précisé le porte-parole.