Le Gabon veut dégrossir les effectifs de la fonction publique par la retraite anticipée
LIBREVILLE – Le gouvernement gabonais a lancé jeudi son programme de départ à la retraite anticipée, y compris les départs volontaires, pour dégrossir les effectifs pléthoriques de la fonction publique forte d'environ 70 000 agents pour une population totale de 1,2 million d'habitants. Le ministère du Budget et de la Fonction publique, chargé de ce programme, a déployé à son siège des stands sous des tentes, pour accueillir les fonctionnaires intéressés par ce programme. Les fonctionnaires éligibles au départ volontaire sont les agents de toutes les catégories ayant accomplis au moins 15 ans de loyaux services. Ces derniers doivent avoir également un âge variant entre 41 et 55 ans. Sont inéligibles aussi les personnes ayant exercé des hautes fonctions telles que celles de président de la République, de vice-président, de membre du gouvernement et du parlement. Les fonctionnaires ayant exercé les fonctions de président d'un corps constitué et celles de membre de la Cour constitutionnelle ne sont pas admis à ce programme.
Mali: les autorités judiciaires entendent instaurer un contrat de transparence avec la société civile et le secteur privé
BAMAKO – Une rencontre nationale a démarré jeudi à Bamako afin de procéder à la signature d'un contrat de transparence entre la famille judiciaire, les organisations de la société civile et le secteur privé, a-t-on appris à l'ouverture. Evoquant le contexte de cette rencontre de deux jours, le chargé de communication du ministère malien de la Justice, Alassane Diarra, a indiqué qu'"afin d'apporter plus de transparence dans la manière de rendre justice, la famille judiciaire, dans le cadre de l'appui au processus de renouveau de la justice, s'engage dans un contact avec les organisations de la société civile et le secteur privé". Ce contrat de transparence avec les citoyens "vise à mieux faire connaître la justice et les progrès qu'elle a accomplis", "de s'informer mutuellement sur les cas spécifiques à prendre en charge".
L'ANC condamne les rumeurs sur l'état de santé de Mandela
JOHANNESBURG – Le parti sud-africain au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), a condamné avec force jeudi la propagation de rumeurs sur l'état de santé de l'ancien président Nelson Mandela, estimant que ces rumeurs faisaient non seulement injure à la famille Mandela mais aussi à tous les Sud- Africains. "L'ANC est dérangé par des rumeurs systématiques véhiculées dans les médias et ailleurs sur l'état de santé du président Mandela. Nous appelons tous les Sud-Africains à renoncer à lancer de telles rumeurs inutiles et nuisibles sur le compte du président Mandela," a indiqué le porte-parole national de l'ANC, Jackson Mthembu, dans un communiqué. M. Mandela est hospitalisé depuis le 8 juin pour une infection pulmonaire chronique. Il s'agit de sa quatrième hospitalisation depuis décembre 2011.