Guinée-Bissau: le Conseil de sécurité de l'ONU met en garde contre des sanctions ciblées en cas de poursuite de la crise
NEW YORK (Nations Unies) — Le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré mardi sa volonté d'envisager des sanctions ciblées contre les personnes impliquées dans le coup d'Etat militaire en avril dernier en Guinée-Bissau, si la crise n'était pas réglée. "Les membres du Conseil de sécurité ont affirmé leur volonté de continuer à suivre de près la situation en Guinée-Bissau et se sont déclarés à nouveau prêts à envisager des sanctions ciblées contre les auteurs du coup d'Etat militaire et leurs partisans, si la crise n'est pas réglée", a déclaré le Conseil de sécurité dans un communiqué remis à la presse.
RDC : le M23, un nouveau mouvement rebelle dans l'est
KINSHASA — Des soldats mutins fidèles au général Bosco Ntanganda viennent de créer un nouveau mouvement rebelle appelé le M23, en référence à l'accord de paix signé le 23 mars 2009 qui a permis aux rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) d'intégrer les Forces armées de la RDC ( FARDC). Selon des membres de la société civile du Nord-Kivu, ce mouvement rebelle au contour flou a été créé par le général mutin Bosco Ntanganda et ses proches avec pour objectif de se repositionner sur la scène politique au moment où les institutions issues des élections se mettent en place.
Le Bénin invite les refugiés togolais à rentrer chez eux
COTONOU — Le ministre béninois de l'Intérieur, Benoît Dègla, a invité mardi les refugiés togolais à rentrer chez eux si les conditions de leur séjour au Bénin ne leur convenaient plus. "La situation, aujourd'hui au Togo, n'est plus celle de 2005. Ils peuvent retourner chez eux", a martelé Benoît Dègla sur la télévision nationale. Plus tôt dans la journée, plusieurs centaines de réfugiés togolais ont manifesté devant le siège du Haut commissariat des Nations Unies pour les refugiés (HCR) à Cotonou, demandant au HCR d'organiser leur départ du Bénin "pour une autre terre d'asile".
Le Burundi lance un plan d'action pour la sécurité routière
BUJUMBURA — Le gouvernement burundais, avec l' appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a lancé mardi un plan d'action pour la sécurité routière afin de réduire de 50% les accidents de la route avant 2020. Le ministre burundais des Transports, des Travaux Publics et de l'Equipement, Moïse Bucumi, a déclaré à cette occasion que le gouvernement burundais avait financé certaines initiatives visant l'organisation du transport routier. Il a cité notamment un nouveau code de la circulation routière, une étude diagnostique sur la sécurité routière au Burundi, et une loi portant sur les transports routiers.