Il s'est exprimé ainsi à l'issue d'une consultation vendredi avec le président de la République de transition Manuel Serifo Nhamadjo. Les partis politiques, la société civile et les communautés religieuses ont proposé ce report après cette concertation, vendredi, avec le président Nhamadjo, qui l'avait organisée après avoir rencontré à ce propos les représentants de la communauté internationale dans le pays, qui a toujours exigé le respect du calendrier électoral. Si ce report est validé par décret du président de transition, il sera le troisième après ceux du 24 novembre 2013 et du 16 mars 2014.
Les élections générales devraient permettre à la Guinée-Bissau de revenir à une vie constitutionnelle normale après le coup d'Etat militaire du 12 avril 2012. "Il est nécessaire que les prochaines élections soient libres, justes et transparentes afin d'éviter les conflits", a souligné M. Gomes.
