Un principe sacro-saint de l’instance Faitière du football africain est la non-ingérence des politiques dans les affaires au football dans ses pays membres. C’est ce principe que vient de violer le Nigéria et qui risque de lui coûter. Un tribunal d’Etat, celui du Plateau a annulé l’élection du nouveau président de la Fédération Nigériane de Football, Amaru Pinnick et maintenu à son poste l’ancien titulaire, Chris Giwa. L’élection du premier avait pourtant déjà été reconnue par la CAF et la FIFA. La première décision de Chris Giwa a été d’annuler le limogeage de Stephen Keshi prononcé par son successeur. C’est depuis, le flou total à la tête de la NFF.
D’où le courroux d’Issa Hayatou et Cie. Une sanction aurait dû être prise le vendredi 24 octobre dernier a été reporté à ce lundi 27 pour cause de finale de CAN féminine en Namibie. Les Super Falcons qui ont battu les Lionnes du Cameroun par 2 buts à 0, pourraient être affecté par cette situation. Si la sanction venait à être prise, celle-ci court jusqu’en mai et pourrait priver les championnes d’Afrique de la Coupe du monde 2015.
Cette énième crise à la tête de la NFF a le don d’agacer les responsables de la CAF. Vivement que le Nigéria rentre dans les rangs afin que les Super Falcons et les autres équipes du Nigéria puissent aborder dans la sérénité leurs prochaines échéances.
Waliyullah TAJUDEEN