"L'objectif de la Biennale est non seulement faire connaître et développer le dynamisme de la scène artistique béninoise en la reliant aux pratiques et réseaux artistiques internationaux, mais aussi développer une manifestation à dimension internationale, en interrogeant la problématique de la place de l'artiste et l'accès de son oeuvre à tous les publics", a-t-il expliqué.
Pour ce responsable culturel, la particularité artistique de la Biennale Bénin repose sur le rapprochement des créateurs avec les publics.
"C'est la raison pour laquelle la manifestation s'inscrit et interroge l'espace public. En plus des espaces d'exposition conventionnels, la Biennale Bénin investira des lieux inhabituels et insolites, proches des habitants des quatre villes concernées, notamment Cotonou, Porto-Novo, Ouidah et Abomey", a-t-il indiqué.
Au-delà de son aspect événementiel et international, la Biennale Bénin entend participer à la structuration de la filière arts visuels, a-t-il poursuivi.
"Pour ce faire, des actions de renforcement des capacités sont envisagées afin d'outiller davantage les acteurs de la filière autour de compétences particulières telles que le commissariat d'exposition, la régie et le montage d'exposition, la critique d'art, l'accompagnement des carrières d'artistes, la médiation culturelle", a-t-il précisé.
La Biennale Bénin 2012, sera faite, entre autres, d'une exposition internationale à Cotonou, de dix projets spéciaux dans les quatre villes béninoises, d'une exposition photographique, de trois rencontres et d'un colloque, de productions médiatiques à travers le journal de la Biennale, de l'animation d'un programme Radio et d'un espace de diffusion sur un site Internet.
De même, cette rencontre culturelle sera également meublée d'autres projets spéciaux, notamment du Musée de l'art et de la vie active (MAVA), de la Porte du retour en couleur et du carrefour des arts du Bénin.
