Selon le directeur de cabinet du ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l'insertion des jeunes, Mohamed Gibigaye, une vingtaine de nouveaux métiers porteurs, notamment le maraîchage, la pisciculture, la maintenance des téléphones portables, la maintenance de l'outil informatique, la culture de palmier à huile, l'assistance domestique de ménages, la transformation des produits agro-pastoraux, l'électricité, l'achatini-culture et culture des plantes médicinales ont été identifiés pour la reconversion des jeunes béninois.
« Il est communément admis que les métiers porteurs sont des emplois pour lesquels il y a de réels besoins en main d'œuvre, des métiers qui offrent des débouchés pour autant garantir la sécurité de l'emploi », a-t-il précisé, estimant que la question de la reconversion ne peut se résoudre sans une formation adéquate. « Dans cette optique, la formation devient un facteur indispensable pour permettre aux jeunes de réussir leur insertion professionnelle sur le marché de l'emploi », a-t-il souligné.
Selon une récente étude réalisée par le programme des Nations unies pour le développement, avant de résorber le problème du chômage et du sous-emploi au Bénin, le pays devrait créer plus de 110.000 emplois en moyenne par an au cours de la période allant de 2000 à 2015.
