Il s'agit notamment des secrétaires généraux de la Confédération des syndicats et travailleurs du Bénin (CSTB), de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), de la Centrale des organisations des syndicats indépendants du Bénin (COSI) et de la Centrale des syndicats des secteurs privés et indépendant du Bénin (CSPIB).
« Les autorités politiques béninoises ont unilatéralement suspendues depuis octobre dernier le dialogue social, bloquant ainsi, les nombreuses revendications des travailleurs, tant du secteur public que privé », ont-ils déploré, à travers le communiqué.
Selon ce même document, les syndicalistes béninois, estiment que les différentes crises sociales dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'administration publique et d'autres secteurs ces dernières mois, sont une parfaite illustration du manque de dialogue entre le pouvoir et ses travailleurs.
Outre ces crises, souligne la même source, d'autres plus graves, notamment la révision de la Constitution, la violation des libertés publiques et syndicales, le relèvement du salaire minimum interprofessionnel et garanti, les menaces sur la prochaine rentrée scolaire, le non-respect du chronogramme d'application des 25 % d'augmentation du point d'indice aux agents de la fonction publique, les licenciements arbitraires dans les entreprises privées et enfin le problème du plan de carrière et du plan de formation des travailleurs, sont autant de problèmes qui minent les conditions de vie et de travail des travailleurs béninois.
« Si le dialogue social est conçu et compris comme une discussion visant à trouver un terrain d'entente entre deux protagonistes, ou entre employeurs et travailleurs en vue d'un développement harmonieux de l'entreprise ou du secteur d'activité, il nous paraît impérieux de le rouvrir aux fins d'atteindre les résultats escomptés », ont-ils souhaité.
