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Selon ces statistiques, dans la perspective de l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), d'ici à 2015, la politique béninoise de l'eau prévoit une norme d'un forage de puits pour 250 habitants. Les prévisions de la direction générale de l'eau indiquent le forage de 32 928 puits à court terme, contre 23 672 puits déjà forés.
D'après les OMD, il faut réaliser un taux d'accessibilité à l'eau potable de 67,3 % à l'horizon 2015. "Nous sommes sur la bonne voie", a indiqué le directeur adjoint de la Direction, Léon Anatole Fassinou.
Selon lui, le Bénin dispose d'importantes potentialités en eau. 80 % de ces potentialités sont situées dans des zones d'accès difficiles et 20% dans les zones d'accès aisé. Dans une bonne partie du Bénin, dont Cotonou et Porto-Novo, les deux villes principales du pays, la nappe phréatique est exposée à diverses sortes de pollution, de sorte que les puits domestiques sont souvent infectés et leur eau impropres à la consommation.
Au Bénin, la fourniture en eau potable des populations est assurée par la société nationale de l'eau (Soneb), dans les zones urbaines, et par la Direction générale de l'eau dans les zones rurales. La Soneb qui couvre les zones urbaines a un niveau d'investissement encore faible par rapport aux populations cibles. L'hydraulique villageoise, couverte par la Direction générale de l'eau qui réalise les forages de puits, est financée par le budget national.