Une étude menée par le ministère béninois de la Famille, avec l’appui des partenaires techniques et financiers au développement sur le phénomène des violences faites aux femmes a permis d’évaluer l’ampleur et la dynamique des violences à l’égard des femmes au Bénin.
Au terme de cette étude, il ressort que : "Au Bénin, 69% des femmes ont subi une fois au moins dans leur vie, des violences dont 88% de propos injurieux, 75% de bastonnade, 8% de l’excision, 8,5% de séquestration, 7% de cicatrice de punition, et de scarification, 6% de l’assignation à des rites traditionnelles et religieuses".
La même étude révèle également que 88,1% de jeunes filles au Bénin sont soumises aux bastonnades, 87,1% aux propos injurieux, 7,20% aux séquestrations, 2,8% à l’excision, 6,6% à l’assignation, 1,4% (de 2 à 14 ans) au harcèlement sexuel et au viol, 89% à la traite des filles.
"Nous, au système des Nations Unies, nous avons estimé qu’il est inacceptable que certaines populations, contre tenu de leurs situations de genre, par ce qu’elles sont des filles et des femmes ne jouissent pas de toute l’attention qu’elles méritent", a déploré Mme Sorgho Mounier, coordonnatrice du système des Nations Unies au Bénin.
L’accord de ce financement a été signé vendredi à Cotonou, entre le ministre béninois du développement, Marcel de Souza et la coordonnatrice du système des Nations Unies au Bénin.
P. AMAH
