"Ces données sur le plan national donnent un aperçu global sur l'ampleur de ce phénomène qui gangrène dangereusement la société béninoise", a-t-elle fait observer à la veille de la Journée mondiale contre le travail des enfants.
Pour elle, il est indispensable pour chaque membre de la communauté de prendre les mesures adéquates pour en venir à bout de ce fléau.
"Si le travail des enfants a pour cause, entre autres, la pauvreté grandissante dans le monde, il est également le moyen par lequel la pauvreté s'enracine et est davantage perpétuée car, très tôt mis au travail, l'enfant n'aura pas , à l'âge adulte, la capacité d'avoir un travail décent pouvant lui procurer les ressources suffisantes nécessaires à la satisfaction de ses besoins fondamentaux", a-t-elle souligné.
Elle a reconnu que, malgré les efforts faits de part et d'autre au Bénin par l'ensemble des acteurs, le fléau "travail des enfants " persiste et prend d'ampleur.
"Au plan national, la Constitution du 11 décembre 1990, la loi , portant code de travail en République du Bénin et ses textes d' application constituent un arsenal juridique de protection de l' enfant contre toute exploitation abusive", a-t-elle souligné.
A ces mesures d'ordre législatif et règlementaires s'ajoutent les actions de sensibilisation, de retrait, de réinsertion et d' appui aux familles mises en oeuvres par le gouvernement béninois et d'autres acteurs de protection de l'enfant, a indiqué la ministre.
