La baisse des financements étrangers entrave la lutte contre le VIH/Sida en Tanzanie

Afriquinfos Editeur
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Près de 95 % des fonds pour les programmes VIH/Sida proviennent des bailleurs de fonds étrangers, a indiqué le commissaire du district d'Arusha, John Mongela, lundi à l'Institut de formation international sur la santé sexuelle et reproductive.

  M. Mongela a expliqué que la décision entravera l'expansion prévue des traitements et des services de soins en Tanzanie, où la Parliamentary Aids Coalition a récemment été reconnue comme un bel exemple du rôle que les hommes politiques peuvent jouer pour combattre le HIV et le Sida. La formation d'une semaine se tient sous les auspices de la World Young Women's Christian Organization (World-YCA), qui a observé qu'une fille sur trois dans les pays en voie de développement, soit 14 millions chaque année, se marie avant l'âge de 18 ans, alors qu'une fille sur neuf est chaque année forcée à se marier avant l'âge de 15 ans.

Hendrica Okondo, directrice programme de la YWCA sur la Santé et les Droits sexuels et reproductifs (SRHR), le HIV et le Sida, a déclaré que les filles qui donnent naissance avant l'âge de 15 ans ont cinq fois plus de chance de mourir que les femmes dans leur vingtaine, alors que enfants nés des enfants-mères sont à 60 % plus susceptibles de mourir plus jeunes.

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