Atténuer les effets des catastrophes naturelles/Efforts consentis par le Maroc ces dernières années

Afriquinfos
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Le rapport publié chiffre les retombées dues aux changements climatiques survenus en 2014 et sur la période 1995-2014 à travers le monde. Le Royaume chérifien figure parmi les pays les plus exposés aux catastrophes naturelles, beaucoup plus qu’il y a encore une vingtaine d’années, a en outre révélé le document.

Des catastrophes naturelles récurrentes ces dernières années

En août 2015, Marrakech a connu une série de pluies torrentielles, perturbant lourdement le trafic sur les zones périphériques. Aucun dégât humain n’a toutefois été déploré.

Mais de graves intempéries avaient causé la mort de 32 personnes au sud-est du pays, notamment dans les régions de Guelmim, Agadir-Ouarzazate et Marrakech en 2014. Des territoires particulièrement exposés aux risques d’inondations en raison des «nombreux oueds dormants qui les traversent et en l’absence d’une infrastructure adéquate et suffisante à même de protéger la population des crues soudaines». Selon une étude publiée en 2013 menée conjointement par la Banque mondiale et le ministère des Affaires générales et de la gouvernance, un tsunami pourrait survenir au cours des 30 prochaines années à Casablanca.

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Une approche de solution

Doté de 2,5 milliards de dirhams, un fonds de lutte contre les catastrophes naturelles a été mis en place en 2009. Il prend notamment en charge «le financement des opérations de secours urgentes, l’assistance aux populations sinistrées et le renforcement des ressources déjà déployées au moment des intempéries», selon l’Economiste. Il participe aussi au développement des capacités d’intervention des autorités compétentes, en particulier la Protection civile.

La pire catastrophe naturelle au Maroc remonte à 1995 dans la station touristique de l’Ourika, à proximité de Marrakech. Plus de 200 personnes y avaient laissé la vie, entraînées par les crues de la vallée.

Selon l’édition 2015 du Global Assessment Report (GAR) publiée par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles (UNISDR), les tremblements de terre coûteraient chaque année environ 1,5 milliard de dirhams au Royaume. Quant aux inondations, le Maroc débourserait environ 1,3 milliard de dirhams par an pour y faire face.

AKPENE VIGNIKPO