Joao Manuel Lourenço (Président angolais) a entamé ce 16 janvier 2025 une visite d’Etat en France consacrée aussi aux questions économiques.
Les Présidents français et angolais ont insisté sur leur volonté de développer les échanges bilatéraux, qui s’est traduite par la signature de contrats et d’investissements à hauteur de 430 millions d’euros à l’occasion de cette visite, a précisé Emmanuel Macron. Le groupe français Suez, déjà présent en Angola, a signé une déclaration d’intention pour renforcer l’accès à l’eau potable dans la capitale, Luanda.
La Société Générale a signé pour sa part le contrat de financement pour l’acquisition par l’Angola d’un satellite d’observation de la Terre ainsi que pour le renforcement de la coopération entre ‘Météo France International’ et l’Institut national pour la météorologie et la géophysique d’Angola.
L’AFD (Agence Française de Développement) a signé dans le même contexte une déclaration d’intention pour la réalisation d’un projet d’irrigation, avec un prêt de 100 millions d’euros à la clé. Lors de la visite d’Emmanuel Macron à Luanda en mars 2023, les deux pays avaient déjà conclu un partenariat destiné à développer la filière agricole et agroalimentaire en Angola, important producteur de pétrole qui ambitionne de diversifier son économie. Une somme d’investissements qui font de l’Angola la première destination des investissements français au Sud du Sahara, aux côtés de l’Afrique du Sud et du Nigeria, ou encore du Mozambique.
Le Président Lourenço a ‘manifesté l’intérêt de son pays à renforcer la coopération avec la France’ dans l’agriculture, le tourisme, la santé, l’enseignement supérieur, les ressources en minerais, le pétrole et le gaz. Les deux pays se sont aussi engagés à renforcer leur coopération dans la lutte contre l’immigration illégale et le terrorisme ainsi que leur partenariat de recherche, pour la mobilité d’étudiants et pour l’enseignement du français en Angola.
La France, en net recul dans son ancien pré-carré colonial, notamment au Sahel, ambitionne de développer ses relations avec l’Afrique anglophone et lusophone.
© Afriquinfos & Agence France-Presse