Selon un rapport du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes algériennes, le nombre de véhicules importés est passé de 176 901 au 1er semestre de 2011 à 263 787 unités pour la même période de référence de 2012, soit une hausse de 49,12%.
Quant à la valeur des importations des véhicules du tourisme, elle a atteint 1,68 milliard de dollars durant les six premiers mois de 2012, précise le CNIS.
En 2011, l'Algérie a importé 390 140 véhicules pour une valeur de 354 milliards DZD (4,78 milliards de dollars), soit une hausse de 36,73% et de 30,85% respectivement en volume et en valeur par rapport à 2010.
En dépit des effets de la crise économique mondiale, de la suspension du crédit automobile et des taxes sur l'achat de véhicules neufs introduites depuis 2008, les importations ont pourtant connu leur ascension dès 2010.
Ce rebond des ventes de véhicules neufs s'explique, selon des experts, par l'amélioration du pouvoir d'achat de certaines catégories de citoyens. En 2010 et 2011, les travailleurs des secteurs publics ont vu leurs salaires revalorisés en plus des rappels qu'ils ont perçus.
Le marché d'automobile en Algérie a le vent en poupe. Le 25 mai, le constructeur automobile français Renault et les autorités algériennes ont signé un accord-cadre pour la réalisation d'une usine de fabrication de véhicules de cette marque en Algérie, qui devrait aboutir à un accord final permettant la production en Algérie de 75 000 voitures par an, avant une montée progressive pour atteindre 150 000 unités, dont une partie serait destinée à l'exportation.
De plus, d'autres négociations avec le constricteur allemand Volkswagen sont également en cours pour une éventuelle implantation d'une usine en Algérie.
