Huawei rassure sur les potentialités du continent africain à faire valoir une économie digitale

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

Shenzhen (© 2021 Afriquinfos)- Le digital reste un catalyseur pour les économies du continent. C’est ce qu’a révélé Adnane Ben Halima, VP de Huawei lors d’une conférence de presse virtuelle ce mercredi 14 avril. Une rencontre médiatique tenue en marge du 18e Sommet mondial des analystes de Huawei (Huawei Global Analysts Summit) qui s’est déroulé le 12 avril 2021 à Shenzhen.

M. Ben Halima a indiqué que l’Afrique a les moyens de faire éclore son économie digitale. Pour y parvenir, il souligne que les pays du continent doivent effectuer de lourds investissements dans la 5G.

Aussi, a-t-il préciser que fructifier cette ressource reviendrait à remplir certaines conditionnalités à savoir disposer d’infrastructures solides sur lesquelles se baser.

Des pays africains sont très en avance sur ce volet sur lequel Huawei est partenaire avec beaucoup d’opérateurs en Afrique, a également fait savoir le patron de la multinationale.

- Advertisement -

Par ailleurs, M. Adnane estime que les pays africains devraient également se donner les moyens pour disposer de talents ou personnels qualifiés dans les domaines des technologies de l’information et de la communication.

« Même si ça prend plus de temps, c’est un élément essentiel qui va contribuer à dynamiser l’écosystème».

A ce niveau, il brandit la kyrielle de programmes initiés dans ce sens avec un objectif de former 5 à 10 mille ingénieurs dans chaque pays. Tout en révélant sa volonté d, accompagner l’Afrique dans son ambition de développer l’économie digitale, M. Adnane a rappelé que chaque année Huawei collabore avec les ministères de tutelle pour sélectionner les meilleurs étudiants et ingénieurs à envoyer en Chine pour les former sur les technologies de dernières générations

A son avis, tout ce schéma devra être complété par des scénarios pour le bon usage de la digitalisation au service du développement économique des pays africains. Un ensemble qui, d’après lui, devra être encadré par la coopération avec les différents gouvernements pour préparer le cadre législatif avec des textes de loi qui peuvent aider à accélérer l’usage technologique.

La Vision de Huawei pour la jeunesse africaine d’ici 2030

 2021 sera la base pour atteinte 2030 et pas mal de choses vont se passer en Afrique dont la jeunesse de population constitue une richesse inestimable, a souligné l’hôte de la conférence.

Selon lui, le continent dispose de différentes ressources et avec des économies émergentes qui seront boostées par l’outil technologique.

Ce qui, à son avis, va permettre d’attirer plus d’investisseur et créer plus d’emplois. «Si on rate ces dix prochaines années en terme technologie, il y’aura un gap énorme à rattraper», a-t-il entre autres averti.

La vision 2030 de la multinationale repose sur cinq piliers. Il s’agit d’optimiser son portefeuille pour renforcer la résilience de l’entreprise.

Dans le cadre de ces efforts, Huawei compte renforcer ses capacités logicielles et investir davantage dans des activités moins dépendantes des techniques de traitement avancées, ainsi que dans des composants pour aider les constructeurs automobiles à mettre au point des véhicules intelligents avec la technologie 5G.

Sur cette même lancée, Huawei ambitionne de maximiser la valeur de la 5G et définir la 5.5G avec les autres acteurs du secteur pour faire évoluer les communications mobiles, et donc fournir une expérience transparente, centrée sur l’utilisateur et intelligente dans tous les scénarios d’utilisation.

Innocente Nice