Programme africain chargé pour la présidence américaine du Conseil de sécurité de l’ONU 

Afriquinfos Editeur
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Linda Thomas-Greenfield answers questions during her confirmation hearing before the Senate Foreign Relations Committee in Washington on Jan. 27. Greg Nash-Pool/Getty Images

New York (© 2021 Afriquinfos)- Diplomate chevronnée, ex-secrétaire d’État adjointe pour l’Afrique sous l’administration de Barack H. Obama, Linda Thomas-Greenfield, 68 ans, est la nouvelle ambassadrice des États-Unis à l’ONU depuis quelques jours. Et compte relooker l’image de ‘l’Uncle Sam’ auprès de l’institution onusienne. En commençant par l’Afrique 

 Face à la presse, ce lundi 1er mars 2021, Linda Thomas-Greenfield, la nouvelle ambassadrice des États-Unis à l’ONU dont le pays préside en ce mois de mars le Conseil de sécurité, a  annoncé que de nombreux sujets d’actualité concernant l’Afrique seront au programme du Conseil, d’ici la fin du mois. Le mandat de la Minuss, la mission de l’ONU au Sud-Soudan, devrait être renouvelé d’ici deux semaines. La situation au Soudan sera aussi examinée, et notamment le retrait annoncé de la mission de paix conjointe de l’ONU et de l’Union Africaine au Darfour, la Minuad. Enfin, le Conseil devrait adopter une résolution renouvelant la mission de l’Union africaine en Somalie, l’Amisom. 

 Alors que certains pays anticipent le renouvellement de la Minusma au Mali dans trois mois, et commencent à faire campagne pour octroyer un mandat plus robuste à la Mission de maintien de la paix au Mali, Linda Thomas-Greenfield a indiqué que l’administration Biden, contrairement à la précédente, n’était pas fermée à une évolution.  

«Nous allons réfléchir avec nos collègues du Conseil de sécurité pour voir comment on peut travailler mieux, et rendre la Minusma plus efficace sur le terrain. Je sais que c’est l’une des préoccupations majeures des Français, et je pense qu’ils mèneront les discussions pro-activement. Eh oui, nous y participerons». L’ambassadrice américaine a par ailleurs montré sa profonde indignation face à l’enlèvement des 300 jeunes filles au Nigeria la semaine écoulée. Les  Etats-Unis ont également assuré qu’ils continueraient à suivre de près la situation en Éthiopie. Le Conseil de sécurité a indiqué qu’il abordera les angles de la crise humanitaire et de la famine de cette crise éthiopienne. 

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