Ce rapport, établi en décembre 2011, fait ressortir que « les taux d'insécurité alimentaire sont trois fois supérieurs à ce qu’ils étaient à la même période en 2010 ». Il met également en exergue « un accroissement de plus en plus inquiétant de la part occupée par l'insécurité alimentaire sévère dans le pays ».
Le document recommande « des actions urgentes pour assister les ménages les plus pauvres et éviter une crise humanitaire majeure ».
La Mauritanie a enregistré, en 2011 un déficit pluviométrique aigu (plus de 53%), ce qui a engendré une sécheresse provoquant des déficits céréalier de 70% et menaçant de décimer une grande partie du cheptel de ce pays à 80% désertique.
Le gouvernement mauritanien vient de lancer, avec un investissement de 145 million USD, un programme d'urgence intitulé « Emel 2012 » (Espoir 2012), pour venir en aide aux populations les plus démunies, à travers la subvention des produits de consommation de base.
Nouakchott avait également fait appel, par la voix du chef de gouvernement, à ses partenaires au développement pour mettre en place le budget nécessaire pour ce programme.