Revue de la presse malienne du 9 Février

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Le chef du gouvernement, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, a initié hier au Centre international des conférences de Bamako (CICB), une rencontre avec les représentants des communautés tamashek, arabe, songhoï, peulh, bambara vivant dans la partie nord du pays. Elle s'est déroulée en présence d'un beau monde: membres du gouvernement, députés des régions du Nord, le président du Haut conseil des collectivités, Oumarou Ag Mohammed Ibrahim, un représentant du Réseau des communicateurs traditionnels, Cheick Oumar Soumano, un représentant des familles fondatrices de Bamako (Touré, Niaré et Dravé), Modibo Niaré, un des confessions religieuses (musulmane, catholique et protestante), Mahmoud Dicko et de nombreux ressortissants des régions du nord du pays. La rencontre portait sur la situation sécuritaire dans le Nord. Les intervenants qui se sont succédé ont unanimement condamné la situation d'insécurité provoquée et déploré les exactions perpétrées sur des ressortissants du Nord. Ils ont prôné la tolérance, la solidarité et l'entraide. Des valeurs qui ont toujours caractérisé notre pays. Ils ont souhaité que les parties (gouvernement et assaillants) ouvrent un cadre de concertation pour trouver une solution durable à la crise.

L'Indépendant

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D'entrée de jeu, le ministre porte-parole du gouvernement, Sidiki N'Fa Konaté, et son homologue de la Défense, le général Sadio Gassama, ont tenté de lever toute équivoque sur l'objet de leur rencontre avec les hommes de médias. "Nous ne sommes pas venus ici pour vous donner des leçons, nous ne sommes pas venus non plus pour vous faire la morale. Nous sommes venus partager notre souci commun de sauver le Mali". Voilà ce qui est bien dit. C'était le mardi 7 février à la maison de la presse en présence des représentants de toutes les radios du pays regroupées autour de l'URTEL. Le ministre porte-parole du gouvernement d'enfoncer le clou "le grand danger, ce ne sont pas les attaques, le grand danger, c'est nous-mêmes. Nous devons tout faire pour éviter que ceux qui ont pris les armes ne réussissent pas à déchirer le tissu social". Quarante-huit heures après sa prise de fonction en sa qualité de ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Sadio Gassama a consacré sa toute première sortie aux hommes des médias. Par cette sortie, les deux membres du gouvernement entendaient ainsi combler le vide entretenu autour de la question du nord et qui avait permis à une certaine de presse d'enflammer la situation.

Le Républicain

Du 7 au 10 février 2012, dans le cadre de la 3ème édition de la "Rentrée littéraire du Mali", placée sous le thème "l'Afrique se raconte à elle-même et au monde", Bamako sera la capitale du livre et de la lecture. Pour donner le ton de la manifestation, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, Premier ministre du gouvernement du Mali, a présidé le 7 février 2012, la cérémonie d'ouverture de la 3ème édition de la Rentrée littéraire du Mali. Le 7 février 2012, la salle d'exposition du Musée national du Mali, pavoisée aux couleurs de la Rentrée littéraire du Mali, avait fière allure. Et, dans ce temple de la culture, dédié ce soir-là à la cause du livre et de la lecture, il faut dire que les absents ont eu simplement tord. Abdoulaye Ascofaré, plus connu au Mali comme un réalisateur de films, a émerveillé la salle avec sa diction exceptionnelle de "déclameur" de poèmes. Mais, la salle n'était pas à la fin de sa surprise. Ibrahima Aya, secrétaire exécutif du Fonds des prix littéraires du Mali, a lancé un cri de coeur en faveur du livre et de la lecture. "Mettons un sou dans le livre et la lecture pour ne pas devoir tout mettre dans la lutte contre l'intolérance".