"Nous envisageons une série de mouvements sociaux à partir du 10 février prochain pour protester contre la violation des libertés démocratiques, chèrement acquis par les travailleurs béninois", a déclaré le syndicaliste Gaston Azoua.
Pour ce syndicaliste, la prise d'une loi interdisant le droit de grève aux douaniers, le projet de loi portant exercice du droit de grève au Bénin qui n'est rien d'autre que la remise en cause pure et simple du droit de grève; les tentatives en cours de révision régressive du code des pensions civiles et militaires de retraite; les assauts contre la liberté de presse avec notamment la fermeture du journal "le béninois libéré", sont autant de mesures prises par le gouvernement pour violer les principes élémentaires de la démocratie en cours au Bénin, depuis février 1990.
"Comme on le voit depuis avril 2011, le début du second mandat du président Yayi Boni, ça gronde, le mécontentement est grandissant. Dans ces conditions, notre rôle en tant que Confédération syndicale est grand. C'est pourquoi nous avons adopté un plan de lutte à la hauteur des exigences de l'heures", a-t-il indiqué.
