Depuis l’affaire Omar el-Béchir, les relations entre le président sud-africain et le président de la Cour Constitutionnelle du pays, s’étaient passablement détériorées.
Le judiciaire accusait le gouvernement sud-africain de ne pas respecter la Constitution. De son côté, le parti au pouvoir accusait les juges d'outrepasser leurs autorités. Face à cette situation, le président Zuma s'est engagé mettre fin à ces attaques. Après huit heures de discussions avec le président de la Cour constitutionnelle vendredi dernier, le président sud africain s’est adressé à la presse.
«Nous nous sommes mis d'accord sur le respect de la séparation des pouvoirs et sur l'intégrité de nos deux institutions. Il faut être prudent dans nos déclarations publiques et nos critiques les uns des autres», a soutenu le chef de l'Etat sud-africain.
De son côté, le président de la Cour constitutionnelle Mogoeng Mogoeng a salué l'engagement qu'a pris Jacob Zuma. «Cette rencontre nous a permis d'ouvrir les yeux et de nous rendre compte que, permettre ce genre de critiques pendant trop longtemps, ne peut que menacer notre démocratie constitutionnelle», a estimé le juge.
P. Amah