Le Caire (© 2020 Afriquinfos)- La Confédération Africaine de Football (CAF) a confirmé le sacre de l’Espérance Sportive de Tunis pour le compte de la saison 2018-2019 en Ligue des Champions. L’instance continentale pour valider ce titre de l’EST a dû attendre le verdict du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui a débouté le Wydad Casablanca et a considéré le refus de ses joueurs de reprendre le match de la finale de 2019 comme un «abandon».
Après de long mois d’attente, l’Espérance de Tunis peut enfin célébrer son titre de Champions d’Afrique des Clubs pour l’édition 2018/2019 de la Ligue des Champions. Après l’imbroglio créé par la décision des joueurs du WAC de ne pas reprendre la rencontre de la finale retour suite à une interruption à la 59ème minute, et la décision du Comité de discipline de la CAF de donner l’EST vainqueur de la compétition, le TAS a enfin tranché.
Les dirigeants du Wydad avaient en effet fait appel de cette décision devant la juridiction sportive. Dans son communiqué, le TAS a indiqué avoir «établi en particulier que la décision des joueurs du WAC de ne pas reprendre la partie après l’interruption de la finale retour à la 59e minute du match constituait bien un abandon au sens de l’article 148 du Code disciplinaire de la CAF, et que le Comité d’appel de la CAF avait confirmé à bon droit la décision du Jury disciplinaire de déclarer que le WAC avait perdu la finale retour par forfait. En conséquence, la Formation du TAS a rejeté l’appel » du WAC.
Pour la CAF qui dit avoir pris acte du verdict du TAS, l’affaire est donc close et l’Espérance de Tunis est confirmée vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF 2018/2019. La sentence est prononcée sans frais, à l’exception des frais de greffe du TAS s’élevant à 1.000 CHS (mille francs suisses) payés par le Wydad et retenus par le TAS.
De plus, le Wydad a été condamné à verser à la CAF et à l’Espérance de Tunis un montant de CHF 3.000 (trois mille francs suisses) chacun à titre de contribution aux frais de justice et autres frais encourus dans le cadre de la procédure.
Boniface T.
