Le Ghana pour abriter les premiers Jeux paralympiques africains en 2023

Afriquinfos Editeur
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Accra (© 2021 Afriquinfos)– Le Ghana accueillera les premiers Jeux paralympiques africains en 2023, a annoncé mardi le président du Comité national paralympique du Ghana (NPC-Ghana), Samson Deen.

Samson Deen a indiqué que le Ghana avait commencé les préparatifs pour ces Jeux avec l’appui du ministère de la Jeunesse et des Sports.

« Le gouvernement s’est engagé à apporter la logistique et le soutien nécessaires pour rendre possible l’accueil des Jeux paralympiques africains en 2023″, a-t-il déclaré.

 »Nous travaillerons pour assurer que les Jeux se déroulent sans accroc et avec succès et offrent aux participants une expérience mémorable « , a assuré M. Deen.

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D’après M. Deen, une cinquantaine de pays africains devraient participer à cet événement continental.

Moisson modeste pour l’Afrique aux Jeux paralympiques de Tokyo

Lors des jeux paralympiques de Tokyo 2021, les sportifs du continent ont remporté 63 médailles contre 99 en 2016 à Rio. Mais dans certaines disciplines comme l’haltérophilie, leurs performances ont marqué les esprits.

Il y a cinq ans, lors des Jeux paralympiques de Rio de Janeiro, l’Afrique s’était approchée de la barre symbolique des 100 médailles. Cette année à Tokyo, elle a péniblement comptabilisé 63 breloques, dont 21 en or. Un total réparti entre dix pays, en tête desquels l’Algérie (12), la Tunisie et le Maroc (11), et le Nigeria (10). Mais si le bilan est évidemment moins positif qu’en 2016, le continent africain a tout de même su marquer les esprits, grâce aux performances de certains de ses athlètes, notamment en athlétisme et en haltérophilie.

L’athlétisme a également permis au Maroc, qui s’était fixé un objectif de 10 médailles, de dépasser très légèrement ce seuil.

L’Egypte, à la différence des autres pays nord-africains, n’a pas réussi à installer l’un de ses représentants sur la plus haute marche du podium. Y compris en volley, où la sélection nationale masculine, pourtant considérée comme l’une des favorites, a dû se contenter de la cinquième place. Mais elle a remporté cinq médailles d’argent et deux de bronze, presque toutes en haltérophilie. C’est également cette discipline qui a permis au Nigeria de remporter 8 de ses 10 médailles, dont 4 en or. Tous les titres ont d’ailleurs été accaparés par les femmes : Latifat Tijani, Bose Omolayo, Foloshade Oluwafemiayo et Flora Ugwunwa. La médaille la plus inattendue de la délégation nigériane est sans doute celle de la paire masculine Alabi Olufemi-Tajudeen Agunbiade, troisième en tennis de table.

On attendait en revanche un peu mieux de l’Afrique du Sud, qui avait quitté Rio avec 17 médailles, dont 7 en or. A Tokyo, le pays a dû se contenter de sept podiums.

Le Kenya également, autre grande nation sportive, n’a pas fait aussi bien qu’à Rio, où ses athlètes avaient trusté six médailles, dont la moitié en or. Cette année, seule Nancy Chelangat Koech, troisième sur 1 500 m, a évité au pays un fiasco total.

L’Ethiopie est, avec le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Afrique du Sud et le Nigeria, le sixième pays à avoir remporté au moins une médaille d’or. La Namibie (une médaille d’argent et une de bronze) et l’Ouganda, qui présente le même bilan que son voisin kényan, sont les autres pays à figurer dans le tableau final, largement dominé par la Chine (207 médailles, dont 96 en or), la Grande-Bretagne (124) et les Etats-Unis (104).

V.A.