Abidjan (© 2020 Afriquinfos)-Le chef de l’Etat ivoirien s’exprimant alors qu’il présidait un séminaire gouvernemental, affirmé que son pays, la Côte d’Ivoire qui reste d’ailleurs le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, vise une transformation de 1 million de tonnes, soit la moitié de sa production.
«Nous sommes le premier pays producteur de cacao et pour cette campagne nous espérons être au-delà de 2 millions de tonnes et nous transformons à peine 600.000 tonnes, cela n’est pas normal, je sais que l’objectif c’est d’essayer de monter à 1 million de tonnes et je vous encourage», a dit lundi le chef de l’Etat Alassane Ouattara, à la clôture d’un séminaire gouvernemental à la présidence de la République..
En vue d’atteindre ce volume de transformation au plan local, l’Etat ivoirien a décidé de « donner des dérogations aux industriels qui sont prêts à investir en Côte d’Ivoire pour la transformation du cacao mais également de l’anacarde dont le taux de transformation est inférieur à 10% ».
Sur ces deux matières premières, la Côte d’Ivoire s’affiche comme le pays leader en termes de production.
S’estimant très « très fiers » de ce rang mondial, M. Ouattara souhaite que le gouvernement travaille aussi à la densification du tissu industriel et le soutien aux nationaux qui investissent.
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a par ailleurs demandé à ce que les grands chantiers soient accélérés au cours de l’année 2020. Et ce par « la poursuite de politiques macroéconomiques et financières saines » dans un élan de solidarité gouvernementale.
La Côte d’Ivoire enregistre un taux de croissance annuel moyen de 8% en neuf ans, ce qui représente le double du Produit intérieur brut (PIB) depuis 2011. Le taux d’inflation quant à lui s’établit à près de 2%, tandis que le déficit budgétaire se situe à 3% du PIB.
Selon M. Ouattara, le ratio de la dette sur le PIB, est « en dessous de 50% (endettement/PIB) soit un taux de 48%. Pour le président ivoirien c’est une « performance exceptionnelle » comparativement à plusieurs pays qui ont un taux d’endettement difficilement soutenable.
Ce séminaire gouvernemental, a permis de valider le Programme d’actions prioritaires (PAP) du gouvernement pour l’exercice budgétaire 2020, marquait la fin du second mandat de l’actuel pouvoir.
Xavier-Gilles CARDOZZO