Diary Sow se réinvente sur 200 pages dans son nouveau roman, le 2è de sa vie d’auteure 

Afriquinfos Editeur
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Paris (© 2021 Afriquinfos)–  La jeune étudiante Sénégalaise Diary Sow revient à travers un roman sur sa « disparition » en début d’année qui avait suscité une vague d’inquiétude entre Paris et Dakar. Dans « Je pars » son deuxième ouvrage, la brillante étudiante rentre dans la peau de Coura Gaye pour tenter d’expliquer son besoin de « couper les ponts » pour faire redescendre la pression qui pesait sur son épaule. 

Je pars, deuxième roman de Diary Sow est paru le jeudi 4 novembre dans la foulée du Prix Goncourt de son compatriote Mohamed Mbougar Sarr. L’ouvrage édité chez Robert Laffont est inspiré de sa disparition inexpliquée à Paris, en janvier dernier. La meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019, relate son histoire à travers une héroïne du nom de Coura Gaye, une brillante étudiante sénégalaise qui s’embarque pour Amsterdam en laissant Paris derrière elle. Un peu comme elle quelques mois plus tôt.  Etudiante en 2ème  année de classe prépa au lycée parisien Louis-le-Grand, Diary Sow avait inexplicablement disparu en France. A la surprise générale, elle avait manqué, la reprise des cours le 4 janvier 2020, suscitant l’émoi au Sénégal comme en France. Avant que l’enquête ouverte ne démontre que la jeune femme s’était éclipsée volontairement. La jeune romancière, réapparue au mois de février, avait répondu qu’elle avait simplement eu besoin de « couper les ponts ».

Diary Sow, auteure d’un premier roman, Sous le visage d’un ange (L’Harmattan), paru en janvier 2020, livre dans les 200 pages de son nouvel ouvrage, un pan de son aventure. Elle a essayé d’exprimer les sentiments qui l’animait et qui ont motivé sa fugue. Le roman ne donne pas le fin mot de l’histoire mais met en lumière l’oppression que peut subir une jeune fille brillante dont tout un pays attend d’être parfaite en plus d’obtenir d’excellents résultats.

S.B.

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