Soudan : Omar el-Béchir dit non à la CPI et préfère être jugé à Khartoum

Afriquinfos Editeur
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Khartoum (© 2020 Afriquinfos)- Après l’accord entre les autorités de Khartoum et les mouvements rebelles ouvrant la voie à un transfèrement d’Omar el-Béchir à la Cour Pénal International (CPI), l’avocat de ce dernier a réagi. L’ex Chef d’Etat Soudanais ne souhaite pas être jugé par la CPI.

Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI, Omar el-Béchir craint d’être envoyé à la Haye pour être jugé des faits de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans le conflit du Darfour. Au lendemain de l’accord entre le nouveau pouvoir de Khartoum et les groupes rebelles sud soudanais, l’ex-président déchu par l’armée en Avril 2019 suite à un soulèvement populaire, a réagi par la voix de son avocat.  Ce dernier a déclaré que l’ancien président ne voulait pas être jugé à La Haye, arguant qu’il s’agissait d’un «tribunal politique» et « et que le pouvoir judiciaire soudanais était en mesure de traiter n’importe quelle affaire».

Toujours détenu dans la prison de Kobar, dans la capitale soudanaise, Omar el-Béchir ne veut en aucun cas être transféré à la Haye où il devra répondre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Le conflit au Sud Soudan avait fait plus de 30 000 morts selon un rapport de l’ONU.

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S.B.