Différend autour du Nil: les négociations au point mort entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte

Afriquinfos Editeur
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Addis-Abeba (© 2020 Afriquinfos)- Les tractations de l’Union Africaine (UA) pour rapprocher les positions de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Soudan sur la question du grand barrage de la Renaissance, n’ont pas abouti. Les différentes parties ne sont pas parvenues à un accord et ont chacun, produit des rapports qui devraient faire l’objet de prochains pourparlers.


Il faudra encore attendre pour voir les représentants de l’Ethiopie, de l’Egypte et du Soudan se serrer les mains et afficher des sourires, à l’issue des négociations conduites par l’UA sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).  Quelques avancées, mais pas d’accord majeur, c’est ce qui a sanctionné ces pourparlers. De prochaines assises sont ainsi annoncées et elles devraient porter sur l’examen des rapports produits par les négociateurs envoyés par les différents pays. Le Président de l’UA, les membres du bureau de l’UA et les dirigeants des trois pays de ce différend fluvial ont pour mission de détricoter ces rapports.

Le Caire, Addis-Abeba ainsi que Khartoum doivent s’accorder sur une utilisation «juste et équitable» des eaux du Nil. Pour l’heure, chacun d’eux accuse ses voisins de constituer un barrage à l’exploitation optimale des eaux du Nil, en amont comme en aval. Avec son barrage de la Renaissance et ses 6.000 mégawatts, l’Ethiopie ne compte pas lâcher du lest, et assure ne vouloir que le mieux-être de ses populations à travers cette infrastructure pharaonique.

S. B.

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