"Il doit être définitivement établi qu'il y a des actes qu'un officier digne de ce nom ne peut pas posé dans la société. Les militaires, les gendarmes, les policiers, dans leur rapport avec le peuple, même dans leur rapport interne, doivent s'interdire certains comportements parce que les lois et règlements s'imposent à eux", a indiqué le président de la République en sa qualité de chef suprême des armées.
"Il est inconcevable qu'un détachement de l'armée, de la gendarmerie ou de la police en mission tende sur une voie publique, un bout de bambou, un bout de bois pour arrêter la circulation et organiser les racket. De même, il est inconcevable le fait pour un policier, un gendarme à un carrefour, d'adresser un propos à un usager et de lui tendre la main", a-t-il déclaré avec force.
Les rites et traditions au sein des forces armées congolaises (FAC) ont été une fois de plus l'occasion pour le chef de l'Etat de donner de nouvelles orientations et directives devant servir de feuille de route pour l'action collective de la force publique pour 2012.
"Il n'existe pas d'armées indisciplinées qui remportent des victoires. La discipline est la force principale des armées", a-t- il souligné.
Pour l'année 2012, la force publique congolaise se fixe entre autres objectifs de sécuriser le scrutin législatif et les festivités marquant le 52ème anniversaire de l'indépendance à Kinkala, dans le département du Pool (sud), une région qui a connue, entre 1998 et 2002, des guerres civiles.
