Les travaux, lancés le 19 mai 2008, ont été financés par la compagnie pétrolière ENI Congo, pour un coût global de 300 milliards de F CFA (environ 596 millions USD).
Avec deux turbines de 150 MW chacune, la centrale "permet d' accroître, diversifier et interconnecter le volume du potentiel énergétique du Congo, aux fins de constituer la dorsale du futur boulevard énergétique national et de potentialiser la réserve disponible pour les grands projets socioéconomiques à venir", a déclaré le nouveau ministre congolais de l'Energie, Henri Ossebi.
Selon lui, depuis 2009, le Congo a multiplié par six ses capacités de production d'électricité, en passant de 89 MW en 2003, à plus de 500 MW aujourd'hui.
La cérémonie a été couplée à celle de l'inauguration du réseau de transport 220 KV de Pointe-Noire à Brazzaville, d'un coût de 250 milliards de F CFA (477 millions USD).
Selon M. Ossebi, le réseau de transport électrique devait passer, sous peu, de 640 km à 1350 km, articulant par interconnexion progressive la dorsale sous-régionale allant de l' Afrique du Sud au Nigéria, en passant par la République Démocratique du Congo (RDC).
Le Congo accuse un déficit énergétique, avec un taux de couverture de 5% à peine en zones rurales, et ne dépassant pas les 45% en zones urbaines, alors que le potentiel hydroélectrique national est estimé à 14.000 MW, dont seulement 6% sont mis en exploitation, selon les chiffres officiels.
