S'adressant aux médias tunisiens et étrangers lors d'un point de presse, le chef de la diplomatie tunisienne s'est arrêté sur le Congrès international des "Amis du peuple syrien" qui se tiendra le 24 février courant à Tunis.
Le choix de la Tunisie d'abriter ce Congrès international concernant la crise syrienne s'explique par "une volonté commune auprès des pays arabes et certains pays de la région" pour que cet évènement se déroule dans un pays "qui a déclenché le Printemps Arabe", a expliqué M. Abdessalem.
Lors de la dernière réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, a-t-il ajouté "la Tunisie a insisté que la présence de représentants de la Chine et de la Russie demeure parmi les conditions essentielles de la tenue de ce Congrès international sur la Syrie".
Outre la présence de représentants des pays du Monde arabe, de l'Europe et des pays comme le Brésil et l'Inde, "ce Congrès qui sera au niveau des ministres des Affaires étrangères pourrait enregistrer la présence de la ministre américaine des affaires étrangères Mme Hilary Clinton", a encore annoncé M. Abdessalem.
Evoquant la situation des Tunisiens résidents en Syrie après la décision tunisienne d'expulser l''ambassadeur syrien à Tunis, M. Abdessalem a précisé qu'environ 1 800 Tunisiens résident en Syrie dont 450 ouvriers, 17 cadres, 473 étudiants, 502 enfants et 362 chômeurs.
A la lumière de la crise économique que connait l'Europe actuellement et qui "ne peut qu'influencer négativement l'économie tunisienne, la Tunisie "doit certes chercher d'autres chances dans des nouvelles orientations notamment vers des puissances politiques et économiques émergentes à l'instar du Brésil, de la Chine, de l'Inde et de l'Afrique du Sud", a encore révélé le ministre tunisien des Affaires étrangères.
