Haj Majid Suwar, secrétaire de la mobilisation politique du NCP, a dit que "l'attaque constitue une violation de toutes lois et normes internationales incluant aussi celles en vigueur en temps de guerre", cité par SUNA.
Selon M. Suwar, le gouvernement du Sud-Soudan et le MPLS (au pouvoir) sont responsables de l'effusion de sang provoquée par les rebelles, qui sont dirigés par le secteur nord du MPLS dans les Etats du Nil Bleu et du Sud-Kordofan.
"Les mains du MPLS, de l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) et du gouvernement du Sud-Soudan sont tachées de sang des citoyens du Sud-Kordofan et du Nil Bleu, car ils continuent à apporter leur soutien au secteur nord du MPLS", a-t-il dit.
Le secrétaire a ajouté que le Sud-Soudan était responsable des enlèvements d'ouvriers chinois, ainsi que du déplacement et des assassinats de citoyens innocents à cause du soutien que le MPLS apporte aux rebelles dans le Sud-Kordofan.
Il a en outre déclaré que des mesures avaient été prises pour assurer la sécurité des ressortissants chinois enlevés et pour les libérer le plus tôt possible.
L'ambassade de Chine à Khartoum a confirmé plus tôt dimanche la disparition de plus de 20 ressortissants chinois après une attaque des rebelles contre un camp appartenant à une entreprise chinoise au Sud-Kordofan.
Un responsable de l'ambassade de Chine a déclaré à Xinhua que "l'ambassade avait mis en place des mesures d'urgence pour le suivi de la question et avait contacté les autorités soudanaises à cet égard".
