Tunisie : plus de 16.000 sit-in l’année dernière

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M. Jebali a révélé que "malgré l'amélioration de la situation sécuritaire", certains sit-in se poursuivent actuellement, notamment dans la région de Mateur (66 km au nord-ouest de Tunis) où "6.000 emplois sont menacés" de disparaître.

Mettant en garde les Tunisiens contre "le risque de voir se reconstituer les anciennes milices du parti dissous RCD de l'ancien régime", M. Jebali a appelé tous les Tunisiens à prouver leur cohésion autour des objectifs de la révolution qui "sont éternels et non pas autour du gouvernement qui n'est que de passage".

Selon le Premier ministre tunisien, l'actuel gouvernement se trouve devant "une équation difficile" à laquelle il "aimerait trouver une solution".

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Il s'agit, a-t-il précisé de l'application de la loi face aux sit-in et mouvement de protestation.

"Si on appliquait la loi on sera accusé de retour à la dictature et si on évite ce choix on est accusé de laxisme" s'est expliqué M. Jebali avertissant que "l'échec du gouvernement mènera à un échec du processus de la révolution en Tunisie".

A la lumière de la situation socioéconomique instable que connaît la Tunisie dans ces derniers jours aggravée par la hausse des taux du chômage et de la pauvreté, "le pays se trouve actuellement à la croisée des chemins", a insisté M. Jebali qui a commandé aux partis politiques "dans le gouvernement ou dans l'opposition d'unir leurs rangs.