"Le stock d'IDE français en Algérie était estimé 1,9 milliard d' euros par la Banque centrale de France, soit 10% du total des IDE étrangers en Algérie, et en hausse de 26% par rapport 2009", a déclaré M. Boutebel lors de la présentation du plan d'action de cette mission pour l'année 2012.
Les chiffres montrent que l'Algérie Ubifrace a capturé 15% du volume total des IDE que la France a fait en 2010 dans la région du Maghreb, contre 71% pour le Maroc (9,1 milliards d'euros), et de 7% pour la Tunisie (842 millions d'euros).
34% des IDE français en Algérie étaient destinés aux secteurs de la banque, de l'automobile et de l'alimentation, tandis que 20% ont été dirigés vers le secteur pharmaceutique. Pourtant, le secteur des hydrocarbures a attiré seulement 9% des capitaux français investis en Algérie, selon la même source.
M. Boutebel a déclaré que les entreprises françaises, qui cherchent actuellement des relations pérennes et même à apporter de la valeur ajoutée à l'économie algérienne, ont changé leur attitude envers le marché algérien.
"Le marché algérien, le plus important du Maghreb, intéresse tous les pays de l'Europe", a noté M. Boutebel, ajoutant que les entreprises européennes sont contraintes d'aller s'implanter à l'extérieur pour survivre à la crise actuelle.
M. Boutebel a déclaré que la France maintenait toujours sa place de premier fournisseur de l'Algérie, avec une part de 16% malgré une concurrence de plus en plus accrue avec l'Italie et la Chine.
En Algérie sont présentes 450 entreprises françaises qui emploient 35.000 salariés et génèrent plus de 100.000 emplois indirects, selon les chiffres d'Ubifrance.
