L’assassinat du Premier ministre suédois Palme en 1986, a-t-il des ramifications sud-africaines?

Afriquinfos Editeur
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Stockholm (© 2020 Afriquinfos)- Après 34 ans d’attente les Suédois et le monde entier saura enfin l’auteur et les commanditaires de l’assassinat en 1986 du Premier Ministre suédois Olof Palme. C’est ce qu’affirme le Procureur chargé de l’enquête qui anime ce jour une conférence de presse à cet effet.  Un rendez-vous que l’Afrique suivra avec une attention particulière en raison de l’implication présumée du régime d’apartheid en Afrique du Sud dont Olof Palme était un des pourfendeurs.

Jusqu’à ce jour, le mystère est resté entier autour l’assassinat le 28 février 1986 du Premier Ministre suédois Olof Palme. L’homme politique avait été abattu en plein centre de Stockholm d’une balle dans le dos alors qu’il sortait d’un cinéma avec sa femme. Son meurtrier avait disparu dans la nature et n’a jamais pu être identifié jusqu’alors. La Suède n’a pourtant pas clôturé les enquêtes et une cellule y était exclusivement dédiée. 34 ans après, cette dernière annonce avoir abouti à des conclusions notamment le nom du meurtrier et les commanditaires de cet assassinat. C’est sur ce dernier aspect que le nom de l’Afrique du Sud revient depuis des décennies.

Selon des informations qui circulaient jusque-là, la main des services secrets sud-africains pourraient être derrière l’assassinat d’Olof Palme.  Le dirigeant du Parti social-démocrate suédois des travailleurs, était l’un des plus grands dénonciateurs du régime d’apartheid à l’époque et un soutien affiché de l’African National Congress (ANC) de Nelson Mandela. Pour étayer cette piste selon des médias suédois, des enquêteurs chargés de l’affaire aurait effectué le déplacement de Pretoria et s’y sont vu remettre un dossier nommé « Palme ». Selon ces mêmes médias, l’arme du crime aurait également été retrouvée.

Toutes ces hypothèses seront confirmées ou non ce jour par le Procureur spécial à tête de la cellule d’enquête « Olof Palme ». A moins que ce soit pour annoncer la clôture de l’affaire faute de preuves nouvelles afin que la Suède ferme définitivement cette page sombre de son histoire.

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Boniface T.