Pretoria (© 2023 Afriquinfos)- Avec son adhésion aux BRICS depiis 2011, l’Afrique du Sud a enregistré une augmentation des échanges avec ses partenaires et des financements. Ce qui a permis au pays de répondre à certains de ses défis locaux, a affirmé ce mercredi 11 mai 2023, Naledi Pandor, la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération.
Mme Pandor, a tenu ces propos devant l’Assemblée nationale à l’occasion de la présentation du budget 2023, soumis au vote de l’Assemblée.
« Notre partenariat avec les pays des BRICS ((Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud)) s’est traduit par des bénéfices concrets pour notre pays dans un large éventail de secteurs. Le total des échanges avec les pays des BRICS est passé de 487 milliards de rands (environ 27,1 milliards de dollars) en 2017 à 702 milliards de rands en 2021. Nous avons reçu des financements de plus de 5 milliards de dollars de la Nouvelle banque de développement pour des projets d’infrastructures clés dans les secteurs de l’énergie renouvelable, de l’eau et dans d’autres secteurs« , a-t-elle souligné.
« Notre objectif cette année est d’assurer un renforcement accru des BRICS, et l’organisation d’un sommet réussi en août« , alors même que de nombreux pays ont exprimé leur intérêt pour une adhésion aux BRICS, a en outre souligné la ministre.
L’élargissement du groupe des BRICS a été inscrit à l’ordre du jour du prochain Sommet de cette coalition des économies émergentes, prévu les 2 et 3 juin prochain en Afrique du Sud.
13 pays ont officiellement déposé des demandes d’adhésion au groupe des BRICS, selon l’Afrique du Sud. Parmi eux, l’Algérie, l’Argentine et l’Iran ont officiellement déposé des demandes d’adhésion au groupe. L’Arabie saoudite, l’Egypte et la Turquie ont également exprimé leur intérêt pour une adhésion au bloc, mais n’avaient pas encore présenté des demandes officielles.
Aujourd’hui, le groupe des BRICS représente 42% de la population de la planète (3,2 milliards de personnes) et environ 25% du produit intérieur brut (PIB) mondial. Mais ses membres ne disposent que de 15% des droits de vote à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international (FMI). Un éventuel élargissement du bloc des économies émergentes pourrait accroître son influence et son poids dans les organes de gouvernance mondiale.
V. A.
