Un schéma directeur de développement (SDD) de cette infrastructure a été présenté cette semaine pour l’extension, qui intègre un autre plan d’aménagement et qui prend en compte tous les paramètres liés à l’exploitation de la surface portuaire actuelle.
Ainsi, l’augmentation de la capacité d’accueil du SPAT qui est actuellement saturé, l’extension et la réhabilitation des postes à quais ainsi que l’assainissement et l’approfondissement des évacuations d’eau sont parmi les travaux à réaliser.
La première action qui sera à effectuer jusqu' en 2017, comporte l’aménagement d’une nouvelle aire de stockage de 10 hectares, l’extension du brise-lames, la construction d’un nouveau quai d’une longueur de 320 mètres, l’approfondissement des quais ainsi que l’installation de nouveaux équipements de manutention. Cette opération sera élaborée en partenariat avec les Japonais.
Rappelons que l’objectif fixé par le SPAT est d’accroître continuellement le trafic conteneurisé et de manipuler jusqu' à 426.000 conteneurs en 2020 si en 2008, le port trafiquait près de 143.000 conteneurs seulement.
La réalisation du SDD fera du SPAT le port d’éclatement et de transbordement pour l’océan Indien. Il sera le mieux équipé pour faire face à l' intensification du trafic maritime et d' être le plus performant par rapport aux autres ports de la région de l' Océan Indien.
Notons que la majeure partie des importations et des exportations qui passent par la voie maritime de la grande île passe par le port de Toamasina qui est le plus grand port de la grande île.
