Affaire Rokia Traore et garde d’enfant: L’artiste devra encore patienter en prison en Belgique après l’Italie

Afriquinfos Editeur
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La chanteuse malienne Rokia Traoré (DR) @lesoir

Bruxelles (© 2025 Afriquinfos)- De report d’audience en report d’audience, Rokia Traoré n’est pas près de voir le bout du tunnel dans l’affaire qui l’oppose à son ex conjoint avec en toile de fond la garde de leur enfant. La chanteuse malienne Rokia Traoré a, à nouveau comparu ce 8 janvier devant la justice belge et comme l’audience du 23 décembre dernier, celle-ci a été reportée. 

Arrêtée le 20 juin 2024 en Italie et transféré dans une prison bruxelloise en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par la Belgique, la Chanteuse malienne Rokia Traoré, était à nouveau à la barre ce mercredi 8 janvier.

Mais il n’y a pas grande chose à tirer de cette audience puisque quelques minutes après son ouverture, elle a été à nouveau reportée au 22 janvier. Une mauvaise nouvelle pour la diva malienne qui va passer les deux prochaines semaines derrière les barreaux.

Mais il semble que ce serait un mal pour un bien car après des années de batailles judiciaires, les deux parties s’avanceraient vers des discussions pour un règlement à l’amiable. C’est d’ailleurs ce qui a justifié le report de l’audience de ce jeudi 8 janvier. « C’est une réelle avancée », même si « tout le monde reste prudent par rapport à l’historique de ce dossier », a déclaré l’un des avocats de Rokia Traoré.

Le nœud dans « l’affaire Rokia Traoré », réside dans la contestation par la chanteuse de la décision de la justice belge de confier la garde exclusive de l’enfant à son père.  L’enfant née en 2015 de l’union entre Jan Goossens et Rokia Traoré vit actuellement au Mali, où elle est scolarisée. Le père reproche à la mère de l’avoir empêché de voir l’enfant depuis cinq ans et demi et de s’être constamment soustraite aux juges belges. Leur conflit est devenu une affaire judiciaire en 2019. Cette année-là, la chanteuse avait refusé de se plier à un premier jugement du tribunal de Bruxelles, entraînant l’émission d’un premier mandat d’arrêt européen. Arretée une première fois en France en 2020, l’artiste avait pu rejoindre Bamako, bénéficiant d’une remise en liberté provisoire. Son arrestation en Italie en juin 2024 et son transfèrement à la justice belge, donne lieu à ce nouveau procès.  

S.B.