A quelle date se célèbre l’Eid al-Adha 2025 dans les grands pays musulmans d’Afrique? 

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture
Tabaski 2025 (Dr-Horizon News Actualités)

DAKAR (© 2025 Afriquinfos)- La Tabaski, appelé aussi Aid El Kebir, qui signifie littéralement « la grande fête » est la célébration la plus importante de l’islam après Aid El Fitr (qui célèbre la fin du Ramadan). Pour cette année, la célébration est prévue pour le 6 juin 2025 dans plusieurs pays d’Afrique à forte dominante musulmane. Cependant, cette date varie d’un jour selon la localisation, en raison des observations lunaires qui déterminent le calendrier islamique.

Dans plusieurs pays du continent notamment au Sénégal, au Niger, en Algérie, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, la Tabaski sera célébrée ce vendredi 6 juin 2025.

Par contre, au Maroc et dans d’autres pays, l’Aïd al-Adha sera célébrée le samedi 7 juin 2025, selon le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques a annoncé ce mardi que l’Aïd Al-Adha.

La concordance entre plusieurs régions d’Afrique, d’Asie et du Golfe autour de la date du 7 juin apparaît comme un signe de synchronisation religieuse, bien que fragile.

Le calendrier hégirien, basé sur l’observation lunaire, implique chaque année des ajustements de date à la veille des grandes fêtes musulmanes. Si certains pays suivent l’observation locale, d’autres, comme l’Arabie saoudite, s’en remettent à des calculs astronomiques centralisés, ce qui donne parfois lieu à des divergences de date.

Célébration de la Tabaski (photo, DR-Malijet)

Selon l’histoire, la Tabaski commémore l’asservissement d’Ibrahim (Abraham) à Dieu qui lui a ordonné de sacrifier son fils Ismaël. C’est la plus grande fête du calendrier musulman. En une seule journée, des milliers de moutons sont tués. Une fête qui est aussi l’occasion de se réunir en famille.

Fêtée deux mois et dix jours après la fête du Ramadan, la Tabaski, littéralement “fête du mouton”, est célébrée chaque année par tous les fidèles musulmans. Appelée Aïd el-Kebir chez les Arabes, cette fête religieuse rappelle la soumission d’Ibrahim à Dieu, lorsque celui-ci lui demande de sacrifier son fils, Ismaël. Ibrahim accepte cet impératif divin mais, au dernier moment, l’archange Gabriel apparaît et lui envoie un mouton qu’il sacrifie à la place de son fils.

Pour perpétuer cet acte, chaque musulman doit tuer un mouton le jour de la fête, après la prière et une fois que l’imam a sacrifié le sien. Une fois égorgé d’un couteau tranchant, le mouton (cela peut être une chèvre, voire une vache) doit être divisé en trois parties : la première pour la consommation du jour, la deuxième pour ceux qui n’ont rien et la dernière pour le lendemain ou les jours qui suivent. Aucune partie ne doit être gaspillée et tout doit être consommé ou offert. La fête peut durer jusqu’à trois jours.

V. A.