New-York (© 2024 Afriquinfos)- Alors que c’est bientôt le coup d’envoi de la 79ème Assemblée générale des Nations unies (22 au 27 septembre 2024), l’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, la représentante des États-Unis auprès des Nations unies s’est planchée sur les trois priorités ‘’ambitieuses’’ de son pays pour cette Assemblée générale onusienne. Ces priorités concernent en partie le continent.
L’une de ces priorités est le soutien réitéré de son pays en faveur de deux sièges permanents pour les pays africains. ‘’Un siège, occupé par roulement, réservé aux petits États insulaires en développement, et notre volonté de coucher nos objectifs sur le papier par des négociations écrites’’, a affirmé la diplomate ce 17 septembre lors d’un point de presse.
En septembre 2022, le président Joe Biden avait donné un nouvel élan aux discussions sur la réforme du Conseil, soutenant à la tribune de l’Assemblée générale la revendication de sièges permanents pour l’Afrique et l’Amérique latine, sans autre précision à l’époque.
D’après Mme Linda Thomas-Greenfield, les Etats Unis sont également déterminés à travailler avec les autres États membres pour ‘’faire face à l’instabilité et la violence en RDC’’, ainsi qu’à ‘’la guerre civile insensée au Soudan, qui a engendré la plus grande crise humanitaire du monde et a plongé la population dans une grave insécurité alimentaire, voire dans la famine’’.
L’instabilité persistante en Haïti, où la Mission multinationale d’appui à la sécurité, dirigée par le Kenya, continue de lutter contre la violence des gangs et s’emploie à mettre le pays sur les rails de la démocratie constitue entre-autre une priorité pour l’exécutif du président Joe-Biden.
Les effets dévastateurs de la crise climatique, la montée en flèche de l’insécurité alimentaire dans le monde et les attaques contre les droits de la personne dans les pays autoritaires partout dans le monde, le conflit entre Israël et le Hamas sont entre-autre les sujets pour lesquels vont plaider les Etats-Unis lors de cette 79ème Assemblée générale des Nations unies qui s’annonce à grands pas.
Quelques 133 chefs d’État ou de gouvernement, trois vice-présidents, 80 vice-Premiers ministres et 45 ministres sont attendus à New-York pour la session. Prendront aussi part aux échanges, les représentants d’ONG et de la société civile, de jeunes leaders.
Vignikpo Akpéné