L’épidémie de maladie à virus de Marburg en Guinée équatoriale préoccupe toujours l’OMS

Afriquinfos Editeur
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Fiche sur la maladie à virus de Marburg, hautement virulente et provoquant une fièvre hémorragique.

Le nouveau bilan provisoire de l’épidémie de maladie à virus de Marburg, qui sévit depuis près de trois mois en Guinée équatoriale, s’établit à 11 morts confirmées, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé communiqué ce 11 avril.

Le dernier décès recensé par les autorités dû à l’épidémie de ce virus cousin d’Ebola et presque aussi meurtrier que lui remontait au 3 avril 2023. Le ministère évoque également 15 cas positifs, dont aucun n’est hospitalisé, et 385 cas contacts « suivis » contre 604 la semaine dernière, a indiqué le ministère dans un document daté du lundi et diffusé sur Twitter ce 11 avril.

Les cas recensés de cette fièvre hémorragique ont débordé de la province de Kié-Ntem (Est) où elle avait provoqué les premiers décès connus le 7 janvier dernier, jusqu’à toucher Bata, la capitale économique de ce petit pays d’Afrique centrale, où neuf cas ont été confirmés, selon les autorités.

Il y a deux semaines, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait appelé la Guinée équatoriale à lui signaler les cas de virus de Marburg, craignant une potentielle « épidémie à grande échelle » pouvant affecter notamment le Gabon et le Cameroun voisins. L’OMS avait annoncé le déploiement « d’experts supplémentaires » et précisé qu’elle aidait « également le Gabon et le Cameroun à renforcer la préparation et la riposte à l’épidémie« .

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La Tanzanie a également annoncé le 21 mars dernier le début d’une épidémie de Marburg, avec cinq morts. Ce virus se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux. Le taux de létalité peut atteindre 88%. Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus. Cependant, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.