Comment rentabiliser l’aviation civile africaine: Les recettes de la CAFAC

Afriquinfos Editeur
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Mbour (© 2022 Afriquinfos)- La Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC) a fait le diagnostic de l’industrie du transport aérien sur le continent et s’attèlera à proposer des pistes de solutions pour rentabiliser le secteur. Ce sera au cours d’un atelier conjointement organisé avec le Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui s’est ouvert lundi dernier à Mbour au Sénégal.

Cinq jours durant, des experts en charge de la réglementation du transport aérien de l’Union africaine, de l’OACI et de la CAFAC issus de 25 pays, prennent part à une rencontre dédiée à la redynamisation du secteur aéroportuaire en Afrique. Selon la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC) l’industrie du transport aérien africain est au ralenti. Les raisons : ‘’l’absence de réglementation économique dans de nombreux Etats africains ayant conduit à une faible surveillance économique, ce qui représente un défi pour le développement durable du transport aérien en Afrique. Ceci, combiné au manque d’harmonisation des réglementations existantes. Conséquence : ‘’mauvaise connectivité, coûts d’exploitation élevés et coût élevé du transport aérien’’.

Ces dysfonctionnements pourraient ‘’affecter la mise en œuvre réussie de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et du projet de marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA)’’, prévient la CAFAC qui indique qu’il y a moyen de renverser la tendance. ‘’L’atteinte des objectifs de ces projets passera nécessairement par la mise en place d’un cadre réglementaire de surveillance économique solide avec des ressources humaines qualifiées et compétentes’’, a, à cet effet, souligné Angeline Simana, Secrétaire générale par intérim de la CAFAC.

La Commission africaine de l’aviation civile fait savoir que les cinq jours d’atelier serviront à renforcer les capacités des experts des Etats membres, ainsi que d’accroître les connaissances et la sensibilisation aux politiques et aux documents d’orientation de l’OACI ; à recueillir des informations sur les capacités et le statut des Etats dans le domaine de la réglementation économique et de la surveillance du transport aérien et à sensibiliser les Etats et les Communautés économiques régionales à la rédaction du modèle de réglementation économique relativement aux orientations de l’OACI en la matière.

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S. B.