2002-2014: Une génération de joueurs ivoiriens a vécu ce 24 juin à Fortaleza!

Afriquinfos Editeur
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La défaite des Ivoiriens ce 24 juin à Fortaleza dans le cadre de la dernière journée de la poule C au Mondial 2014 devrait constituer la fin d'un long cycle d'une génération de joueurs qui a débuté son vivre ensemble après une lamentable CAN 2002 livrée par les compatriotes de Joël Tiéhi. Avec 3 Mondiaux disputés par les uns, et deux pour les autres, la génération Drogba a, à partir de ce 24 juin 2014, l'obligation de passer la main! Même si les premiers dirigeants du foot ivoirien devront user de subterfuges pour pousser à la retraite certains cadres sus-mentionnés de cette sélection d'Afrique.

C'est donc la fin d'une décennie d'étalages permanents d'actions d'éclats, de talents, de démarcations socio-professionnelles feutrées, de coups presque bas qui ont eu pour faîte des échecs répétés de la Selephanto en finale de plusieurs hautes compétitions. Notamment en CAN en 2006 et 2012. Ou encore des prestations héroïques de la "sélection orange" en phase finale de Coupe du monde: en 2006 contre de solides hollandais, en 2010 contre un Portugal qui était à leur portée. Certes, dans la longue et riche histoire du foot africain, beaucoup de mémoires retiendront les 2èmes places des Ivoiriens dans des tournois panafricains. Cependant, hélas, les deuxième places ne sont pas généralement mentionnés au panthéon du sport international.

Didier Yves Tébily Drogba, Habib Kolo Toure, Didier Zokora, Arthur Boka et compagnie ont davantage donné ces douze dernières années des pincements au coeur de leurs supporters locaux et ailleurs en Afrique, tout simplement parce qu'ils avaient et ont les moyens de mettre la main sur un trophée suprême !! La CAN 2015 qui s'approche à grands pas pourrait être la dernière chance pour ces footballeurs de rectifier le tir. Toutefois, ces cadres finissants de la Selephanto devront batailler dur pour mériter leur place dans de futures sélections. Une nouvelle donne qui se justifie essentiellement par le fait que la génération Bony a désormais des dents longues; soit pour mordre leurs adversaires, soit pour se faire respecter par ses aînés. Pourvu que ces passes d'armes ne se muent en une nouvelle ritournelle sordide qui ne cesse d'émacier les performances de toute une sélection quand elle n'écorne pas l'image sportive de 16 millions de grands passionnés du ballon rond.

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Par E.G.

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