La zone franche universitaire d’Afrique centrale effective dès septembre à Yaoundé

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"Le centre est opérationnel depuis un mois et nous espérons qu'à partir de septembre nous pourrons recruter les premiers étudiants en master et en Ph D, doctorat. Nous pensons que dans un premier temps il y aura la possibilité de prendre pour chaque spécialité 20 à 24 Camerounais ou alors étudiants venant de l'étranger", a expliqué le responsable universitaire.

A caractère régional, ce projet vise à doter le Cameroun et ses voisins de l'Afrique centrale de compétences dans des domaines pointus de la technologie. « Nous pouvons dire que nous sommes déjà un centre d'excellence dans les domaines de la mécatronique, de la robotique, de la gestion de la maintenance assistée par ordinateur, de la commande numérique et puis d'une façon de tout ce qui touche au courant faible", avance le Pr. Awono Onana.

Selon lui, la nouvelle structure qui viendra renforcer la réputation de l'Ecole nationale supérieure polytechnique pour ses formations adaptées aux besoins du monde socioprofessionnel est inscrite pour " faire très rapidement du Cameroun dans les domaines cités le premier producteur de la ressource dans toute l'Afrique subsaharienne, en dehors de l'Afrique du Sud".

"A terme, il y aura plusieurs centres spécialisés. Nous pensons que probablement la Zone franche va permettre au Cameroun d'être parmi les trois plus grands formateurs en science et technologie du continent. C'est dans le cadre de la solidarité sous-régionale que nous travaillons. Donc, le Cameroun qui est un pays phare de la zone CEEAC ne peut pas se permettre d'abandonner les autres. Tel que le projet a été présenté, il a trouvé un large consensus", renseigne l'universitaire.