Le vice-ministre des Mines et du développement du secteur minier Gift Chimanikire, cité parmi les sources de l'article en question, a indiqué au journal d'Etat zimbabwéen The Sunday Mail que les informations qu'il avait fourni aux journalistes britanniques avaient été "délibérément déformées" pour ternir l'image du Zimbabwe.
"C'est une histoire spéculative et dangereuse. Nous n'avons rien à exporter par ce que nous n'avons rien extrait de nos mines", a-t-il martelé, avant d'ajouter que le gouvernement n'avait pas encore octroyé de licences d'exploitation minière à l'heure actuelle, l'exploration de la vallée du Zambèze (nord), riche en ressources, étant toujours en cours.
Le Zimbabwe est riche en ressources minérales, notamment en platine, en chrome, en or, en diamants et en minerai de fer, mais il n'existe pas de chiffres sur ses réserves en uranium.
Par ailleurs, le Sunday Mail a rapporté que la police avait lancé une chasse à l'homme pour retrouver les journalistes britanniques, car leur reportage "pouvait nuire aux relations étrangères du Zimbabwe".
Les Etats-Unis et leurs alliés ont en effet imposé des sanctions sur le secteur énergétique iranien pour contraindre la république islamique a cesser ses activités d'enrichissement de l'uranium, de crainte que le pays n'y ait recours pour produire des armes nucléaires.
Les autorités iraniennes insistent quant à elles sur le fait que leur programme nucléaire n'a aucune application militaire.
Le Zimbabwe fait également l'objet de sanctions occidentales, les Etats-Unis et l'Union européenne accusant le président du pays, Robert Mugabe, et son parti, le Zanu-PF, de multiples violations des droits de l'homme et de fraude électorale depuis 2002.
Le gouvernement de Mugabe soutient le programme nucléaire iranien pacifique.