Yannick Laurent Bayala, une voix d’or de la presse radio africaine à jamais dans les cœurs et les têtes

Afriquinfos Editeur
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Ouagadougou (© 2024 Afriquinfos)- La disparition de Yannick Laurent Bayala, figure emblématique du journalisme et de l’éducation au Burkina Faso ce 2 juin 2024, a plongé le pays dans un grand deuil. Bayala, dont la voix a résonné à travers les foyers burkinabè et africains pendant des décennies, est décédé à Ouagadougou.

Son héritage indélébile, marqué par sa passion pour l’information, son engagement pour l’éducation et sa foi inébranlable, perdure malgré sa disparition. De la radio nationale du Burkina Faso à Africa N°1, et plus récemment sur Impact TV, Yannick Laurent Bayala a su conquérir les cœurs de ses auditeurs et téléspectateurs.

Originaire du monde enseignant, Yannick Laurent Bayala a vite réalisé que sa vocation dépassait les murs de la salle de classe. Après seulement deux ans d’enseignement, il a rejoint la Radiodiffusion Nationale du Burkina en 1983, captivant un large public par son talent vocal unique. Pendant 27 ans, Bayala a servi avec dévouement, partageant des nouvelles, des analyses, couvrant des événements sportifs et des reportages, devenant une voix rassurante pour des millions d’auditeurs.

Passant de l’enseignement au journalisme, Yannick Laurent Bayala a toujours placé la pédagogie au cœur de son approche, que ce soit face à des élèves ou derrière un micro. Convaincu que l’éducation et l’information étaient deux piliers essentiels de la société, il a touché un large public, diffusant savoir et sagesse à travers le pays et au-delà, des salles de classe aux studios de radio, puis à la télévision.

Modeste et profondément spirituel, Bayala a consacré son travail au « Roi de gloire« , le Seigneur Jésus-Christ. Sa devise, Vérité, Amour et Paix (V.A.P), incarnait sa vision et sa mission de vie. Il tenait à rappeler à ses auditeurs que tout ce qu’il entreprenait était en harmonie avec sa foi et pour la gloire de Dieu.

Reconnu pour son dévouement et son intégrité, Bayala aspirait à plus que la simple radiodiffusion, rêvant de créer un complexe éducatif et un journal quotidien, La Nouvelle Nation, pour continuer à informer et éduquer. Son départ laisse un vide immense dans le paysage médiatique burkinabè, mais ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui ou de recevoir son enseignement le garderont en mémoire comme un homme passionné, formé sur le terrain, profondément engagé envers sa communauté.

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