La rencontre s'inscrit dans le cadre du projet "Evolution des systèmes d'aires protégées vis-à-vis du changement climatique en Afrique de l'Ouest" qui bénéficie des appuis du Fonds pour l' environnement mondial (FEM) et de l'Union internationale pour la conservation de la nature du programme Aires Protégées pour l'Afrique du Centre et de l'Ouest (IUCN-PAPACO).
Le projet vise à développer les outils devant aider les pays à prendre les mesures adéquates et à assoir des politiques appropriées à la conciliation de la préservation de la diversité biologique et les activités de développement économique.
Les experts ont relevé que, de plus en plus dans les pays africains, les politiques agricoles avec la conquête de nouvelles terres sont causes de destruction des réserves qui sont des habitats des espèces aujourd'hui en extinction ou en disparition.
A cet effet, ils ont inscrit dans leurs travaux de la rencontre de Lomé l'évaluation des risques au changement climatiques sur des animaux dont environ 300 espèces de serpents, lézards et tortues vivant en Afrique de l'Ouest.
Cette rencontre sera suivie, du 24 au 27 juillet, d'une seconde qui évaluera la vulnérabilité au changement climatique de 450 espèces de mammifères et 570 espèces de poissons d'eau douce de l' Afrique de l'Ouest.
