Visite du ministre égyptien des FM en Ethiopie et au Soudan pour "défendre les droits relatifs à l’eau"

Afriquinfos Editeur
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Il s'agissait de la première visite de M. Amr dans ces pays après la publication d'un rapport du comité technique tripartite sur le barrage Renaissance de l'Éthiopie, au cours de laquelle le ministre a discuté de la part des eaux du Nil de son pays et des recommandations inclus dans le rapport technique.

Lors d'une conférence de presse, M. Amr a déclaré qu'un comité technique du ministère égyptien de l'Irrigation irait étudier les propositions et déterminer les impacts du barrage, en particulier sur les pays en aval.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères a fait part des inquiétudes des Égyptiens sur les ressources en eau, en insistant que "l'Égypte ne possède rien d'autre que le fleuve, et sans le Nil, il n'y a pas d'Égypte".

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Pour sa part, le côté éthiopien a assuré qu'il n'a pas l'intention de nuire à l'Égypte ou à ses eaux.

M. Amr a également réitéré que son pays ne s'oppose pas au développement de l'Afrique et des pays du bassin du Nil, celui de l'Ethiopie en particulier, et que "l'Égypte est prête à participer au processus de développement en Afrique".

Plus tôt mardi, M. Amr a annoncé au Soudan qu'une réunion ministérielle sur les affaires de l'eau entre l'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie se tiendrait prochainement sur les derniers développements du barrage éthiopien, qui devait être construit sur le Nil bleu.

En mai dernier, l'Éthiopie a entamé le détournement du cours du Nil bleu, l'un des deux affluents de base du Nil, une étape préparatoire à la construction de son barrage Renaissance. Ce mouvement a soulevé des inquiétudes en Égypte sur sa part des eaux du fleuve.

En réponse, le président égyptien Mohamed Morsi a tenu le 3 juin un dialogue national avec divers partis et forces politiques pour discuter du rapport technique.